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CHIENDENT
COMME LES TROIS DOIGTS DE LA MAIN
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ALEXANDRE
JOBIN
Alex a fait un saut à la sixième corde à l’âge
pubère alors que les mottes poilues valsaient au son de Metallica.
Tout d’abord adepte de l’électrocution, il est
devenu moins sourd avec le temps et a décidé d’opter
pour la guitare en bois creux, qui était beaucoup plus appropriée
à son sport favori –le pouce– que son rack de
Marshall. Employé et non à des jobs hétéroclites
comme l’empilage de boîtes à l’infini,
l’insertion d’épinettes dans la tourbe ou encore
la recherche d’or dans les trails de garnotte de St-Tharcissius,
il a toujours su traîner son sempiternel cartable à
moitié démanché pour y barbouiller ses poèmes,
ses chansons et ses lettres d’amour jamais postées.
Errant entre le Bas-du-Fleuve et n’importe où, il lui
arrive de tomber bien fatigué dans une ville ou un village
sympathique et d’y rester stâllé 3-4 ans. Ses
parents qui l’aiment l’ont toujours encouragé
dans sa démarche mais là, ils commencent à
avoir hâte qu’il soit riche. |
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JONATAN AUDET
Jonatan ou Jo, est né avec une clef à molette dans
une main et une clef de sol dans l’autre. En effet, sa versatilité
n’a d’égale que celle des cabriolets ou des blocs
Lego car Jo, un aguerri mécanicien issu de l’institut
Crosstrède pourrait vous trouver des bobos sous l’capot
les doigts dans l’nez mais préfère depuis quelques
années se consacrer à la musique. Son talent, comme
des tomates dans un blender en marche et sans couvercle se répand
sur la batterie, les percussions, le piano, l’orgue, le vibraphone,
l’harmonica et – évidemment – dans sa bouche.
Il manipule les pitons de consoles compliquées que personne
d’autre ne comprend en marmonnant une langue mystérieuse
composée de « load…shift…undo…phase…etc.
» sous les yeux incrédules de ses acolytes. Ses amis
le disent de belle apparence et aimant les soirées entre
amis qui disent qu’il est de belle apparence. |
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DOMINIC
GRÉGOIRE
Appelons-le Greg, cet homme des bois possédant une voix presque
aussi grave que Jean Charest premier ministre. Cet homme viril est
un amant de la nature qui n’hésite jamais à
sacrer une volée à quiconque ose lancer un botche
de cigarette dans la forêt. Technicien en écologie
appliquée de formation, vous pouvez le croiser parfois dans
la toundra, à faire un petite psychanalyse à une touffe
de lichen déprimée. Cependant, c’est à
son talent musical auquel nous nous attarderons aujourd’hui.
Selon une entrevue exclusive, il a commencé à jouer
de la basse en bedaine dans un champ en fleurs avec Jo qui le suivait
avec son drum sur « Exiles » de King Crimson. Ensuite,
il a joué divers instruments (clarinette, harmo, guitare,
saxophone) mais s’est récemment consacré à
maîtriser le banjo et la trompette avec une rigueur exemplaire
que l’on rencontre rarement chez un tech en écologie.
Greg mange des piments tellement forts que parfois, au coin des
yeux de cet ours bourru point une larme… |
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NATHAËL
HUBERT (membre antérieur 1998-2004)
Peut-être a-t-il inhalé trop d’air salin lors de
son enfance aux Îles-de-la-Madeleine, ce qui aurait pu brûler
la paroi intérieure de son système respiratoire, voilà
une question. Mais sa capacité d’inspiration demeure
phénoménale surtout hors de l’eau. Nat, qui a
cavalé de ville en trous, laisse parfois au passage des bandes
dessinées, des peintures, des machins et des chansons presque
impossibles à s’effacer de l’esprit malgré
un bon récurrent. Il affectionne particulièrement le
sol majeur mais peut se contenter d’un 7e les jours de blues.
Son univers poétique est peuplé de co-locs envahisseurs,
d’enfants qui se battent avec des bâtons de hockey, de
petits lapins coquins, de pots de sauce à spag et de crottés
qui mangent de la petite mousse verte. Personnage haut en couleurs,
il mesure en effet plus que les autres et arbore volontiers des teintes
vives. Il gratte sa guitare tellement fort qu’après un
spectacle il se surprend souvent à se tenir debout dans un
tas de copeaux et de morceaux de cordes pétées. Nat
aime courir dans la neige, cracher du haut des ponts et faire de la
musique. |
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